lundi 6 août 2007

Dope!


C’est aujourd’hui que reprennent les activités de ce blog après un petit congé de deux semaines. Je viendrai vous parler quotidiennement d’actualités ainsi que de choses et d’autres. Débutons ce matin avec un sujet chaud, et je ne parle pas de l’excellent film des Simpsons que j’ai vu la semaine dernière!

Samedi soir, Barry Bonds a finalement égalé le record de 755 circuits en carrière détenu par Hank Haron depuis plus de 30 ans. Certains partisans l’acclament comme le plus grand frappeur de puissance de l’histoire du baseball majeur; pour les experts, ce record de mérite pas d’être homologué puisque Bonds est soupçonné depuis plusieurs années d’avoir consommé des stéroïdes anabolisants. Je ne sais trop quoi en penser…

Lorsqu’on parle de sport de nos jours, que ce soit amateur ou professionnel, on entend parler de substances illicites dans les secondes qui suivent le début de la conversation. Regardez le fiasco du Tour de France depuis deux ans. Floys Landis remporte l’édition 2006 et on apprends quelques jours plus tard qu’il s’est dopé. Même chose cette année alors que le meneur du Tour a été disqualifié pour les mêmes raisons à quelques jours de l’arrivée sur les Champs élysés. En regardant l’effort surhumain que représente l’épreuve cycliste par excellence au monde, peut-on vraiment blâmer les athlètes d’avoir recours aux stéroïdes? Durant un mois, ils doivent parcourir des milliers de kilomètres en vélo, dans les conditions extrêmes des Alpes européennes, en voyageant en train la nuit pour se rendre à l’étape suivante, avec la pression des commanditaires et du pays d’origine!

Pensons aux Jeux olympiques. Pour un athlète qui se fait prendre comme Ben Johnson, combien s’en tire sans problème? La culture sportive actuelle veut qu’on gagne à tout prix et la deuxième place n’est jamais envisageable. Alors pourquoi blâmer les athlètes qui prennent les moyens pour gagner? C’est un réflexe de société hypocrite que de faire cela.

Babe Ruth est depuis longtemps reconnu comme un des plus grand joueur de babeball de tout les temps. Pourtant, c’était un alcoolique qui battait sa femme. L’histoire n’a retenu que l’excellence de sa carrière au baseball et non ses frasques hors du terrain. Qu’on aime Barry Bonds ou non, qu’il est consommé des substances ou non, il a quand même frappé 755 circuits et ça, on ne pourra jamais lui enlever.

Comprenez-moi bien : je ne suis nullement pour les stéroïdes anabolisants ou toutes autres substances améliorant les performances sportives. Ce que je déplore, c’est le réflexe que nous avons a vouloir des médailles olympiques, des records, des victoires sportives à tout prix mais qu’on juge sans procès les athlètes qui tentent de faire exactement ce qu’on attend d’eux : gagner. Pas de la façon la plus honnête possible, je vous l’accorde. Peut-être devrait-on se questionner sur ce qu’on exige de nos athlètes et accepter le fait qu’être compétitif sur la scène mondiale dans quelque sport que ce soit devrait être suffisant pour nous, sans avoir besoin de défoncer les records et ramener un camion de médailles…

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je ne suis pas une grande fane du base-ball ni du tour de France, mais j'ai entendu parler du scoop!!! Moi je crois que meme si les athlètes en prenne ou n'en prenne pas... Leur but est tjrs de gagner!! Et c'est ca ki compte!! Mais c mon opignon!!!

Bravo a Barry pr ces circuits!!!

-xxx- Cynthia <3x.